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La crise chez Yamaha, encore et toujours. Un châssis qui interroge, une électronique qui interpelle et un moteur qui pose question sont autant de sujet sur le grill d’Iwata. Autant dire que tout est sur la table tandis qu’à l‘extérieur du box, certains observateurs de renom n’épargnent pas non plus les pilotes dans ce naufrage. Ils n’auraient pas su donner le cap. Le capitaine de ce bateau qui tangue, Lin Jarvis, s’accroche à la barre et prévient : en 2019 la M1 devra sortir des eaux troubles pour surfer à nouveau sur la vague du succès.

Une période faste connu sous l’ère Rossi puis Lorenzo à partir de 2004 jusqu’en 2016. Sept titres ont alors été récoltés puis Lorenzo est parti chez Ducati, une usine qui a concrétisé à douze occasions en deux saisons. Une moisson qui n’est pas terminée puisqu’il reste encore cinq courses à accomplir.

Jamais Yamaha n’avait connu ça depuis les années 1997-1998. 23 courses sans le moindre succès à se mettre sous la dent. Et au vu de la situation actuelle, la disette va se poursuivre, sauf si la fortune fait passer le plat. Le pire, c’est que, pour le moment, 2019 ne s’annonce guère mieux. Pas de nouvelle moto à l’horizon tandis que le dernier moteur essayé par le Doctor a été diagnostiqué par ce dernier comme bien décevant…

Mais Lin Jarvis prévient : il va falloir se retrousser les manches au Japon. Car continuer à vivre un tel marasme ne serait pas supportable : « nous sommes en crise », reconnait-il. « Pour 2019, nous avons effectué un test en Aragon pour essayer le nouveau moteur. Difficile de dire quand la nouvelle moto arrivera, mais le prochain test aura lieu après la course de Valence. Nous ne pourrons pas arriver à la prochaine saison dans cette situation ».

Il martèle sur Tuttomotoriweb : « alors maintenant nous avons encore quatre ou cinq mois pour travailler et développer. Je ne peux pas dire que nous allons faire une révolution comme en 2004, car dans ce cas, c’était différent. Nous devons faire de gros investissements et nous avons besoin de nouvelles idées. Cela signifie également qu’il nous faudra de nouveaux ingénieurs ». Et si ce n’est pas encore fait, cela veut dire que le délai pour rejoindre le chemin du succès en est d’autant plus rallongé…

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