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L’avantage lorsque l’on est un grand patron c’est que l’on peut avoir des avis sur tout et surtout des avis. Chez KTM, on est assez disert sur le milieu que l’on occupe et le MotoGP ne fait pas exception. Alors qu’il reste encore beaucoup de travail à faire pour rendre la RC16 compétitive, le patron de la marque, Stefan Pierer ne se concentre pas seulement sur ses troupes. Il regarde aussi ce qui se fait ailleurs et il dit ce qu’il en pense. Par exemple Suzuki…

KTM met en place une filière pour déceler ses futurs champions dès leur plus jeune âge et ainsi les amener au sommet au travers d’une saine gestion sportive et économique. Il faut donc laisser un peu de temps au temps. C’est tout le contraire d’une stratégie Suzuki qui ne compte que deux motos dans la catégorie reine dont a confié le destin à deux jeunes pilotes sur lesquels on a parié sur leur précocité, leur devenir. Álex Rins 23 ans et Joan Mir 21 ans se voient ainsi déjà confiés de lourdes responsabilités.

Une démarche que Stefan Pierer évalue ainsi sur Speedweek : « Ils ont perdu Viñales et ils se sont séparés d’Aleix Espargaró et d’Andrea Iannone. Avoir deux pilotes aussi jeunes, je ne prendrais pas ce risque. Mais Suzuki a quelques années d’expérience sur nous dans ce championnat ».

« Ils ont fait un grand pas en avant en 2018 et leur moto est compétitive sur tous les circuits » ajoute-t-il avant d’asséner ce coup de massue : « Álex Rins est leur leader, mais je doute qu’il devienne un jour champion du monde. Il n’a pas réussi à l’être lorsqu’il a participé aux championnats Moto2 et Moto3 ». Cependant, il accorde son indulgence à son équipier : « Joan Mir sera certainement un très bon pilote MotoGP. Suzuki a fait une super affaire ». Davide Brivio, team manager des hommes avec une GSX-RR peut souffler…

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