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Johann Zarco sera passé par toutes les émotions lors du dernier Grand Prix de Styrie. Revenu sur un Red Bull Ring que certains venaient de maquiller en scène de crime, le Français a été accueilli par un tribunal partial et sous influence pour mieux subir une sanction pour un accident avec Morbidelli, dont il a été chargé comme le seul responsable. Bien que convalescent d’un scaphoïde opéré après cet accrochage, il a tenu sa place face à cette adversité. Troisième à la régulière au terme des qualifications, il a fini la course quatorzième en partant de la pit-lane… Devant Franco Morbidelli. Il a convaincu Ducati de son utilité. Mais, toujours aussi honnête, il avoue une faiblesse…

Mis dans les cordes avant le début du meeting, Johann Zarco a accompli un véritable exploit en Styrie. Il n’a marqué que deux points pour le classement des pilotes, mais il a dû partir de la voie des stands en raison de la pénalité qui lui avait été assignée pour l’accident de la semaine précédente et il a repris la piste trois jours seulement après l’opération du scaphoïde.

Une véritable épreuve de force pour le Français de l’équipe Avintia qui n’a pas voulu abandonner la course malgré ses conditions physiques précaires. Le drapeau rouge a joué en sa faveur, lui permettant de repartir de la grille avec les autres. Pour Misano, il n’aura plus de douleur ni d’inconfort, il reste deux semaines avant la ligne d’arrivée et il aura le temps de récupérer. Par ailleurs, il a purgé sa peine infligée.

« Le drapeau rouge m’a définitivement aidé. Après 15 tours, j’ai commencé à ressentir de la douleur, tandis que sur la deuxième sortie, l’adrénaline m’a aidé à me remettre en forme, ce qui m’a surpris car j’étais très inquiet la veille. Je n’ai pas pris d’anti-inflammatoires parce que je voulais avoir un contrôle total sur ma main » rappelle le double Champion du Monde de Moto2.

« Actuellement, mon point faible est d’être efficace dans un groupe »

Bientôt, il renouvellera avec Ducati et aura probablement à partir de l’année prochaine une Desmosedici officielle avec l’équipe Pramac à sa disposition. C’est du moins le plan le plus probable puisque Bagnaia a la jeunesse, les appuis et la nationalité qu’il faut pour revêtir une combinaison rouge.

Le Français est aussi réaliste et sait faire son autocritique : « actuellement, mon point faible est d’être efficace dans un groupe. Je me sens à l’aise sur la moto et je suis rapide seul, mais dans un groupe je souffre. Dans les derniers tours, je me suis battu avec Fabio Quartararo, j’étais fort dans la ligne droite et il était fort au freinage, et à la fin je ne pouvais pas le battre même si je me sentais plus fort ».

Johann Zarco a réussi à le dépasser à trois reprises, mais « j’ai légèrement coupé les gaz car la moto bougeait beaucoup et ne je ne pouvais pas me pencher comme je le voulais », a expliqué le pilote Avintia Ducati. « Je l’ai dépassé au virage 3. Dans ce virage, j’ai aussi tout fait pour rester sur la gauche et c’est aussi pour cela que j’ai subi plus de dépassements ». Par ailleurs, il ne fallait surtout pas risquer un nouvel incident au même endroit que le week-end du Grand Prix d’Autriche. En fin de compte, il a remporté le défi avec Franco Morbidelli, en lui prenant un point.

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