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L’intersaison a donc été lancée à Valence. Deux jours de tests sur le tracé Ricardo Tormo pendant lesquels les constructeurs ont passé au crible châssis, électronique et moteur. Mais le manufacturier unique de la discipline, soit Michelin, faisait aussi ses essais. Piero Taramasso, l’homme du bibendum sur le terrain, explique…

Il n’y avait pas que les six marques impliquées en MotoGP qui avaient apporté des nouveautés à Valence. Il y avait aussi Michelin. En 2019, il n’y aura aucune modification des carcasses, mais en revanche, de nouvelles gommes arrivent, et notamment pour la monte postérieure. Ceci dans le but de réduire la dégradation. L’unique fournisseur français envisage aussi de lancer un pneu pluie, qui n’a pas été testé en raison des conditions météorologiques relativement clémentes. Il est spécialement conçu pour la pluie et les basses températures, comme ce fut notamment le cas à Silverstone.

D’autres mises à jour concerneront le médium avant jugé trop mou par plusieurs pilotes qui ne pourraient se rabattre sur le « hard » car trop dur. La deuxième nouveauté est un pneu slick qui a été testé par de nombreux pilotes au cours des deux journées de Valence : « c’est un arrière soft slick doté d’une nouvelle technologie de gomme – a expliqué Piero Taramasso aux micros MotoGP de Sky Sport -. Il a pour objectif d’avoir la même adhérence que le précédent mais en étant plus constant. Il se dégrade moins rapidement. Pour l’instant, le résultat est bon, il faut attendre au moins 8 ou 10 tours pour le voir chuter en performance. Certains pilotes ont déjà fait 15 tours « .

À partir de 2019, Michelin participera également au MotoE. Les pneus avant seront très similaires à ceux de la classe reine, car ils devront supporter le poids des prototypes électriques, tandis que les galettes arrière seront différentes car ils n’auront pas à gérer tous les chevaux MotoGP.