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Chez Brad Binder comme chez tous les autres membres de l’équipe KTM, les trois premiers Grands Prix de cette saison 2021 de MotoGP ont fait comprendre que la dernière campagne écoulée est à ranger au rayon des bons souvenirs. On ne pourra pas, à Mattighofen, s’en servir comme base d’assaut pour cette année. On repart pratiquement de zéro chez les Autrichiens dont le sort, finalement, tenait à un pneu avant, que Michelin a sorti de sa nouvelle allocation. Miguel Oliveira avait déjà tiré la sonnette d’alarme dès le Qatar. Son équipier Brad Binder confirme.

Chez KTM, il va falloir reprendre les études autour de la RC16 qui semble être la victime de la nouvelle allocation pneumatique amenée par le manufacturier unique Michelin. En attendant qu’une solution soit trouvée, on fait face. Les pilotes ne ménagent pas non plus leurs efforts, à l’instar d’un Brad Binder qui sauve pour le moment la marque du naufrage. Sa dernière prestation au Portugal a ainsi montré qu’avec du travail et de l’abnégation, on pouvait garder la tête hors de l’eau.

Le Sud-Africain, bon cinquième à Portimao à une poignée de secondes du podium, commente ainsi : « nous avons définitivement trouvé quelque chose pour le rythme de la course. Le problème est que nous devons être très prudents avec l’avant. Nous ne pouvons plus freiner très fort et tourner rapidement dans le virage, sinon la roue avant se couchera ».

« C’est une situation difficile pour le moment, mais nous travaillons dur pour adapter notre moto. Je pense que nous avons fait un petit pas », a souligné le pilote d’usine Red Bull KTM après sa démonstration en Algarve. « Nous avons certainement trouvé quelque chose pour le rythme de la course, mais nous devons encore faire un pas pour un tour rapide ».

Il précise ce qui a été fait sur la RC16 : « on a joué un peu avec l’avant, rien de fou. Nous avons juste essayé d’ajouter un peu plus de stabilité. C’est le seul changement que nous ayons apporté. C’est très similaire à ce que nous avons utilisé auparavant. Il s’agit plus d’accepter ce que nous avons et de travailler avec », a ajouté le Sud-Africain de 25 ans.

Brad Binder : « c’est dur »

Le vainqueur de Brno de 2020 ajoute : « c’est dur. Nous devons voir ce que nous pouvons trouver. Dans le même temps, il est très important que nous nous assurions de maintenir notre force sur les freins et en entrée de virage, où nous semblions bien faire par rapport aux autres. Il est important que nous ayons cela à l’esprit », a affirmé Binder. « Je pense aussi que c’est peut-être quelque chose que nous devons simplement accepter. Nous devons essayer de le contourner ou de nous y habituer. Nous devons essayer de trouver une autre façon d’être un peu plus doux sur la moto ou quelque chose comme ça ».

Après trois Grand Prix, le « Rookie of the Year » de l’année dernière est le meilleur pilote KTM à la huitième place du Championnat du Monde, à 40 points du leader Fabio Quartararo sur sa Yamaha. Craint-il se subir cette situation sur tous les tracés cette année ? « J’ai vraiment le sentiment que nous avons besoin de quelque chose pour l’avant. C’est sûr, et j’ai le sentiment que nous pouvons améliorer quelque chose », a déclaré Binder sur Speedweek.

« Il est également clair que les trois premières courses n’étaient pas ce que nous voulions » termine-t-il. « C’était super dur pour nous. Mais l’important est que nous continuions à y travailler et je crois que nous trouverons un moyen. La quantité de matière grise que nous avons chez KTM est énorme. Je suis sûr qu’ils trouveront quelque chose. Espérons que ce sera pour bientôt. Mais en tout cas, nous ne sommes pas dans une position misérable ».

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