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Jack Miller

Jack Miller finit son temps avec Ducati qui restera une étape importante dans sa carrière et se dirige vers KTM qui a été la marque de ses débuts. L’Australien était alors un jeune fougueux tout frêle tordant une des motos autrichiennes de 250cc dont le monocylindre développait 50 ch. Puis Honda est venu le chercher pour le planter sur une des RC213V de 270 ch. Un autre monde qui demandait plus de muscle et une vie d’ascète qui n’était pas vraiment dans la nature du vice-champion du monde Moto3 2014. Mais heureusement, il y avait Cal Crutchlow qui l’a pris sous son aile et surtout en main…

Au moment de boucler la boucle en retrouvant en 2023 la couleur de carénage de ses débuts, Jack Miller, lors de ses derniers WDW à Misano a rendu un hommage à un ancien pilote Honda aujourd’hui pilote tests Yamaha, Cal Crutchlow. Et pour cause : il lui doit beaucoup, et d’abord le fait de s’être métamorphosé en pilote MotoGP. Il dit sur Speedweek : « quand je repense à l’état dans lequel j’étais en 2015 et à quel point je suis en forme maintenant, je suis convaincu que je suis devenu l’un des gars les plus en forme sur la grille ».

Il ajoute : « je ne veux pas prétendre que j’aime mon entraînement, car personne ne l’apprécie toujours. Mais vous avez vu le résultat, par exemple, cette année lors de la course sur le Sachsenring. À 36 degrés, c’était peut-être l’une des courses les plus ardues de ma carrière. Mais je me suis senti bien de A à Z. Et si vous réussissez une course aussi chaude, alors vous êtes bien préparé pour toutes les autres compétitions ».

MotoGP, Jack Miller

Jack Miller : “Cal Crutchlow m’a beaucoup aidé

Certes, mais ça ne s’est pas fait tout seul. L’Australien se rappelle : « à 19 ans, en Moto3, je ne faisais que courir, mais seulement pour pouvoir maintenir mon poids. Tout était question de poids corporel. Je peux dire que mon poids n’a pas beaucoup changé depuis, mais la forme de mon corps a changé. Les muscles supplémentaires m’ont rendu un peu plus lourd, mais la différence est minime ».

Jack Miller avait aussi un coach impitoyable, qui n’était autre que son premier équipier : « j’ai profité d’avoir trouvé un coéquipier comme Cal Crutchlow chez LCR qui s’est beaucoup entraîné et m’a beaucoup aidé dans ce domaine. Il m’a clairement expliqué ce que vous devez investir dans ce milieu si vous voulez réussir en MotoGP. J’ai vite compris ça ». Il termine : « il m’a juste fallu une saison pour comprendre que ça ne pouvait pas continuer comme ça et que le MotoGP est un travail à temps plein ». On notera que Jack Miller n’oublie pas ceux qu’il a croisés dans sa carrière. L’an passé, il avait rendu hommage à Danilo Petrucci, également un de ses anciens équipiers, qui a fait ses adieux au MotoGP.

Cal Crutchlow, Jack Miller, Monster Energy British Grand Prix

 

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