Marc Marquez a aimé ce championnat 2022 de MotoGP duquel il n’a pu ramener qu’une pole position et un podium avec sa rétive Honda de laquelle il est tombé 18 fois. Pas de victoire donc, si ce n’est celle remportée contre son bras droit grâce à une quatrième et dernière opération. Ce dernier l’embêtera encore jusqu’à la fin de ses jours mais, au moins, pour la suite de sa carrière, il devrait faire l’affaire. Il nous donne une évaluation intéressante de la campagne écoulée que l’on peut résumer ainsi : un bon pilote a triomphé avec la meilleure machine mais il n’était pas le meilleur pilote…
Marc Marquez tient l’actualité hivernale de l’autre côté des Pyrénées, en attendant de rayonner sur le monde avec un opus sur Amazon révélant tout sur son calvaire commencé après la mauvaise chute de Jerez en 2020. Après diverses confidences, il a livré son sentiment sur une saison 2022 de MotoGP où il a connu un avant et un après mois de juin, moment qui a signifié sa dernière chirurgie au bras droit aux Etats-Unis.
On découvre ses propos sur motorsport-total : « c’était un beau championnat. La première partie de la saison a été définie par un pilote et une marque. Ou plutôt c’était un pilote car Quartararo a fait la différence » précise-t-il avant d’ajouter : « dans la deuxième partie de la saison, il a été dévoré par la meilleure moto du plateau ». Cependant, l’octuple Champion du Monde ne dédouane pas totalement le Français titré en 2021 : « mais il a aussi fait des erreurs ».
Marc Marquez : “il y a eu un changement génération“
Dans le peloton MotoGP actuel, Marc Marquez est l’un des pilotes les plus expérimentés. Trois des quatre rookies de la saison MotoGP 2019 – Fabio Quartararo, Francesco Bagnaia et Joan Mir – ont pris les titres de Champion du Monde alors qu’il se débattait avec ses problèmes de santé, sans parler de sa Honda. Mais le fait est là et il le reconnait : « il y a eu un changement de génération. De jeunes pilotes sont arrivés et il faut se réinventer pour rester au top ».
Marc Marquez, qui fêtera ses 30 ans l’année prochaine et terminera sa 11e saison dans la catégorie reine tient à être de retour dans les prétendants au Championnat du monde après avoir raté les titres de champion en 2020, 2021 et 2022. Et il est déterminé à tout donner : « d’un côté il faut le faire correctement et de l’autre tout le monde veut gagner. Il n’y a de place que pour un seul pilote sur la plus haute marche du podium, donc tu essaies tout pour pouvoir gagner », prévient l’Espagnol.
On rappellera qu’en 2023, les courses sprint donneront des points importants portant à 37 le capital maximum à prendre par week-end au lieu de 25 précédemment. De 21 on passe aussi à 42 joutes. Cette campagne sera éprouvante avec deux nouveaux Grands Prix et bien malin celui qui peut d’ores et déjà désigner qui en sortira vainqueur…
