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Chez KTM, on s’apprête à boucler une saison riche en émotions qui aura montré des progrès dans le projet RC16, mais sans néanmoins atteindre tout à fait les objectifs fixés. Il s’agissait de rester dans le top 10 et de collectionner les résultats à un chiffre au terme des courses. Pol Espargaró a fait ce qu’il a pu et n’a guère démérité, d’autant moins qu’il a été seul à la barre et même blessé. Pendant ce temps, sa moto avait aussi des hauts et des bas. Un jeu de yo-yo que le chef d’orchestre dans le box Mike Leitner explique être la particularité de cette compétition de haut niveau, tout en précisant que ses concurrents ont aussi goûté aux montagnes russes…

Une conjoncture qui oblige à une mobilisation de tous les instants tout comme une concentration de compétences et de moyens immédiate. La preuve dans la lointaine Malaisie où les Autrichiens ont dû reconstruite la moto en révisant la répartition du poids, la hauteur, l’équilibre, et les caractéristiques du moteur. Il s’agissait de trouver une adhérence cruellement absente. Finalement, Pol Espargaró a retrouvé une machine convenable l’autorisant à remonter jusqu’à la onzième position.

« A Phillip Island et à Sepang, nous nous sommes vraiment battus contre la roue arrière » commente Leitner qui ajoute : « et franchement, nous ne savons pas exactement pourquoi autant de problèmes se sont posés. »

« Une chose est claire. Nous sommes pleinement concentrés sur la moto 2020 avec Dani Pedrosa depuis juin. » Une réalité vérifiée avec deux jours de tests à Jerez en compagnie d’ailleurs de Suzuki et Honda… « Si nous pouvions au moins atteindre notre propre potentiel, nous n’aurions pas l’air si mauvais. Mais nous ne l’avons pas atteint ces derniers temps. Nous ne cherchons pas d’excuses. Nous voulons continuer à avancer, et nous y travaillons. Mais il n’y a pas de raccourci dans cette catégorie. Vous devez traverser les étapes. »

Sur la concurrence, Leitner évalue : « Yamaha m’étonne chaque année. Ils sont toujours forts au début de la saison à Doha, puis ils ont souvent des difficultés jusqu’à la mi-saison. Mais dans le dernier tiers de la saison, ils sont à nouveau très compétitifs. Par ailleurs, à Sepang, même l’équipe Repsol occupait les positions 11 et 18 de la grille. Cela montre que KTM n’est pas seule à subir des fluctuations. Suzuki a également eu des problèmes lors des dernières courses. Petrucci a gagné au Mugello et pilote maintenant dans notre peloton. Aprilia avait d’énormes problèmes au Japon. Cela ne devrait pas être une excuse, mais ça montre à quel point le succès et l’échec sont proches en MotoGP. Il est très difficile d’être régulier pendant toute une saison et sur tous les circuits » termine Leitner… A moins de s’appeler Marc Márquez

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