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Razlan Razali

Razlan Razali a une mine réjouie à la veille d’attaquer les tests officiels de Sepang, qui réuniront sur une piste chauffée par les testeurs des constructeurs qui ont œuvré lors d’un Shakedown de trois jours, les pilotes titulaires pour la saison 2023 de MotoGP. Une bonne humeur qui ne s’explique pas simplement par le fait que le directeur du nouveau team satellite Aprilia qu’est RNF va évoluer sur ses terres. Non. Il a reçu les dernières consignes de Noale en termes d’organisation du stand et sur ce qu’attendent les Italiens de ses pilotes, et ça lui change assurément de qu’il a connu avec Yamaha…

On entend souvent cette conviction que, dans la réussite actuelle en MotoGP des constructeurs européens face à leurs homologues japonais, l’organisation du travail y est pour beaucoup. Dans son discours sur la méthode, Davide Brivio a bien expliqué le phénomène, que Livio Suppo a illustré par des exemples. Avec ce qui suit de Razlan Razali, on ne peut en effet que constater que le vieux continent sait libérer les énergies comme les canaliser dans une synergie vertueuse qui s’autodiscipline, ce qui est loin de l’organisation pyramidale japonaise.

Sur crash.net, on lit ainsi du Malaisien cet étonnement qui le ravit : « la communication entre Massimo Rivola, Paolo Bonora avec Wilco Zelenberg et nos gars est fantastique ». Il ajoute : « il n’y a pas de barrière comme il y en avait avec le constructeur japonais. Nous savons exactement à qui nous parlons. Nous parlons directement aux gars du moteur, nous parlons au gars de l’aérodynamique. Ils nous disent exactement ce qui se fait ».

Razlan Razali : « chez Aprilia, ils ne veulent pas de séparation entre les deux équipes dans les stands« 

Et il y a même mieux : dans l’aménagement des stands pour le test officiel de Sepang, non seulement les deux équipes seront côte à côte, mais la paroi métallique interne sera retirée, permettant aux membres de l’équipe de se déplacer librement entre le box de l’usine et celui de RNF : « ils m’ont dit que lorsque nous installerons le stand ici, ils ne veulent pas de murs entre les deux équipes », a expliqué Razali. « Ainsi, nous pouvons entrer et sortir. C’est le genre de choses qui nous font sentir que nous sommes les bienvenus ».

Une transparence et une implication qui sont aussi d’actualité dans la gestion des pilotes : « l’objectif est très clair. Ils veulent nous voir, si possible, devant les gars de l’usine. Vous n’obtenez pas cela d’autres usines », assure Razali. Une saine émulation qui sera d’autant mieux mise en place que chacun aura droit aux mêmes pièces que l’autre : « je suis convaincu que si nos pilotes réussissent, Aprilia leur apportera le maximum de soutien possible. Parce qu’en fin de compte, si nos pilotes réussissent bien, leur seul cheminement de carrière est d’aller dans l’équipe d’usine. C’est la réalité. Je crois honnêtement et je suis convaincu que si nos pilotes réussissent, que ce soit Miguel ou Raul, je pense que l’équipe d’usine examinera les options pour leur donner tout ce qu’ils peuvent en termes de nouvelles pièces ».

Bref, on ne peut pas demander mieux à son usine lorsque l’on est dans son giron. Razlan Razali qui a connu les rouages de Yamaha pendant trois ans le sait bien. Il termine donc ainsi son propos : « cette année est très différente, même pour moi.  C’est fantastique. Cela rend tout tellement plus agréable. Nous attendons vraiment cette année avec impatience ».

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