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Le MotoGP et la Formule 1 sont les disciplines majeures des sports mécaniques. Dans le monde entier, ce sont les deux séries qui attirent le plus de téléspectateurs. Les différences entre les deux classes royales sur quatre et deux roues sont naturellement grandes. Ces dernières années, l’ascension du MotoGP a été fulgurante, en même temps que l’aura de la Formule 1 s’est ternie. Une situation qui n’a pas échappé aux incontournables investisseurs. Le grand patron d’une enseigne majeure, présent dans les deux mondes, livre son expertise. Et il n’y a pas photo !

L’homme s’appelle Helmut Marko et il est consultant de l’écurie de F1 Red Bull Racing. Il navigue donc régulièrement entre la Formule 1 et les Grands Prix moto, dont le MotoGP, deux univers où ses couleurs sont en première ligne. Mais son cœur penche aujourd’hui vers la moto. Au grand dam des monoplaces qui ont comme perdu le fil des indispensables émotions à distiller. Il explique : « il est important dans tous les sports que l’être humain soit au premier plan ». « La technologie est un moyen d’atteindre un but ».

« Dans la Formule 1, elle est tellement proéminente que personne ne voit plus l’homme » regrette l’Autrichien sur ‘Motorsport-Total.com‘. « L’homme doit être le héros, et vous devez le voir aussi, les voitures sont rapides, très rapides, elles ont une vitesse de virage qui vous fait peur, mais la foule ne voit pas comment les pilotes doivent se battre ».

Selon Marko, la performance de l’être humain est plus clairement mise en avant dans le Championnat du monde de moto : « L’important est que vous glissiez et que vous puissiez tout voir, comment entrer dans le virage et ensuite en sortir. Les limites sont toujours défiées, tout au plus, l’un d’eux tombe. Le MotoGP est tout simplement plus spectaculaire ».

« Le pilote moto fait quelque chose que le fan lui-même n’oserait jamais faire, ce qui le fascine énormément, et ce qui se passe, c’est que cela se produit à une vitesse qu’on ne peut pas imaginer, soit plus de 330 km/h. Le pilote freine au premier virage au Mugello, il s’envole, on tremble pour lui et il marche à nouveau. C’est bien ce que les anciens Romains avaient déjà avec leurs combats de gladiateurs ».

Et que pourrait apprendre la Formule 1 du MotoGP ? « Nous pouvons apprendre qu’Ezpeleta tient bien son monde » a déclaré Marko au sujet du patron du promoteur Dorna. « Par exemple, l’introduction de l’électronique unique ». En effet, avec l’introduction de l’électronique unitaire, KTM est arrivé et l’écart entre les compétiteurs est plus faible que jamais. En Formule 1, les trois meilleures équipes, Mercedes, Red Bull et Ferrari, ont une longueur d’avance sur les autres protagonistes.

À cet égard, la Formule 1 pourrait sembler un peu en retrait du Championnat du monde de moto, comme le dit Marko : « des règles simples et claires, une structure dictée de haut en bas, voilà comment cela doit être. Une super organisation, des directives techniques claires, de nombreux constructeurs, et l’accent est mis sur l’être humain ». La recette du succès.

 

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