Motosan/Ariadna Tixell Romero
Márquez, Rossi, Dovizioso et Crutchlow, entre autres, disent ce que c’est pour eux que d’être en MotoGP et les sensations qu’ils ressentent lorsqu’ils roulent à plus de 300 km/h.
Dazn a publié un article sur sa plate-forme qui explique comment se vit ce rêve de courir à plus de 350 km/h pour les pilotes MotoGP. Certains des meilleurs coureurs de la catégorie reine, tels que Marc Márquez, Valentino Rossi ou Andrea Dovizioso, confessent ce qu’ils ressentent à chaque course et ce que cela signifie pour eux de monter sur le podium après un travail acharné. « C’est le meilleur sentiment que vous puissiez avoir dans votre vie », explique Dovizioso.
Mais qu’en est-il vraiment ? Andrea lui-même le définit comme quelque chose d’étrange. « C’est très difficile à expliquer. Vous vous sentez fort, vous contrôlez la plupart du temps. Je me sens très chanceux de pouvoir piloter des motos et, plus encore, de pouvoir piloter ces types de motos. Marc Márquez le définit comme une passion. « Pour moi, piloter un MotoGP est une passion. Je ne peux pas imaginer une autre vie sans MotoGP. Si vous vous arrêtez pour penser à ce que nous faisons, vous ne le feriez pas. »
Cette sensation très particulière et extrême de piloter une MotoGP, dont les pilotes font état, leur fait parfois peur. « Tu ressens de la peur, mais quand le moment passe, tu sens que tu veux recommencer. C’est très étrange. Quand vous êtes chez vous, vous vous arrêtez pour penser “mais est-ce que je roulais vraiment à 350 km/h ?” C’est fou », explique Márquez.
« Vous avez peur. C’est fou »
Dans cette ligne, la déclaration la plus intéressante a été celle du pilote britannique, Cal Crutchlow, qui a admis qu’il n’aime pas piloter une moto, car cela génère beaucoup de stress. « Tu sais que je n’aime vraiment pas faire de la moto, non ? Je ne sais pas pourquoi. Oui, j’aime faire de la compétition avec les autres, mais, en soi, faire de la moto est un stress. Tu es toujours là, en train de te battre, la moto devant toi se lève et… Il n’y a pas de temps où tu te dis : “hé, comme c’est merveilleux, c’est la chose la plus étonnante que j’aie jamais faite“. »
Même ainsi, pour la plupart, le pilotage est un sentiment qui est créé à partir de l’adrénaline et du bonheur causés par la vitesse, et qui se multiplie lorsque la victoire arrive. « Surtout si c’est une course difficile avec un combat difficile, surtout si des dépassements se produisent dans le dernier tour », explique Valentino Rossi.
De plus, Márquez et Dovizioso conviennent que la meilleure chose est de le partager avec l’équipe et de pouvoir les remercier pour tous les efforts et le travail accomplis. « La victoire construit la meilleure façon de remercier tout le monde autour de vous, car finalement, votre équipe est tout », dit Marc. « Je suis très chanceux et c’est fantastique d’avoir l’opportunité de ressentir cela avec vos amis, avec ton équipe. Cela a un goût encore plus puissant car il n’a pas seulement à voir avec vous, mais avec tous ceux qui travaillent avec vous », ajoute l’italien de Ducati.
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