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Marc Márquez épate avec son talent, époustoufle par sa domination, tétanise ses adversaires, et on devrait se délecter d’un tel pilote écrivant l’histoire sous nos yeux tout en modelant le MotoGP à sa main. Peut-être, mais on commencerait aussi par s’ennuyer. En Aragon, les prémices d’un assommoir se sont fait sentir. Non seulement devant la télé, pas uniquement dans les tribunes, mais aussi jusque dans le box victorieux Honda. Du moins si l’on en croit son chef Alberto Puig…

Avec son Général Marc Márquez, Honda peut sabrer le champagne sur le champ de la victoire. Mais la domination est telle que, si elle se poursuit ainsi, le MotoGP pourrait boire le calice jusqu’à la lie. A vaincre son péril, on triomphe sans gloire dit-on et ce n’est pas à chaque rendez-vous qu’un Fabio Quartararo peut tenir tête comme à Misano où qu’un Rins comme un Dovizioso peut agacer le taulier Marc Márquez en lui soufflant la victoire sur la ligne d’arrivée.

Si bien que quand tout va bien on a Aragon. Alberto Puig, l’homme du HRC, s’en excuserait presque : « franchement, c’était une course tranquille pour nous, il n’y avait aucun combat. D’une certaine manière, c’est relaxant, mais d’un autre côté, ce n’est pas ce qu’il y a de plus excitant pour les spectateurs. Au bilan, nous avons gagné 25 autres points, une fin satisfaisante pour un bon week-end ».

Il ajoute : « il semble qu’Aragón soit en train de devenir un circuit similaire à Austin ou au Sachsenring pour Marc. Il est plus fort que les autres pilotes et la combinaison de Márquez avec la Honda fonctionne parfaitement. Nous allons maintenant en Thaïlande où nous aurons la première occasion de remporter le titre 2019. » Espérons que là-bas, un adversaire se déclare car il faudra se lever dès potron-minet…

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